LA SCLÉROSE

EN PLAQUES

Pour une approche holistique

SYMPTÔMES & DÉFINITION

La sclérose en plaques, communément appelée SEP, est une maladie inflammatoire chronique du système nerveux central (SNC). L’ensemble des manifestations qu’elle entraîne sont liées à une atteinte du système nerveux central, c’est-à-dire l’encéphale (le cerveau) et la moelle épinière.

Ce site n’a pas pour objectif de proposer une nouvelle présentation de la maladie et de son évolution, mais plutôt de donner les grands principes permettant de comprendre l’approche du patient atteint de sclérose en plaques au centre de ressources et de compétences Grand Paris Est.


La sclérose en plaques : une maladie chronique

La sclérose en plaques est une maladie fréquente touchant près de 100 000 personnes en France. Elle débute en moyenne à 30 ans et ne diminue que peu l’espérance de vie. Les femmes sont plus touchées que les hommes.

mécanismes

de la sep

Les conséquences de la sclérose en plaques sont très variables. Elles peuvent être importantes y compris lorsque les symptômes sont invisibles. Elles peuvent être également minimes. L’évaluation du retentissement de la sclérose en plaques doit être comprise à l’aide de la classification internationale du handicap qui tient compte du déficit, de l’incapacité et du handicap qui en résulte.

Ces notions relativement abstraites revêtent en réalité le quotidien des patients.


- Le déficit est la perte d’une fonction

- L’incapacité la perte d’une activité qui résulte de la perte d’une fonction

- Le handicap et le retentissement social


 Ainsi, une jeune patiente avec une très discrète maladresse de la main aura un déficit mineur de la sensibilité. L’incapacité qui en résulte est celle d’avoir des difficultés à utiliser un clavier d’ordinateur. Le handicap qui en est la conséquence peut-être le licenciement ou l’inaptitude au travail si par exemple la patiente est secrétaire.

Ainsi, la « sévérité » de la maladie est propre à la vie de chacun. C’est dans ce contexte que sont évalués les patients et qu’ils sont pris en charge.

manifestation

de la sep

Les manifestations de la SEP sont très diverses



Toutes les zones du système nerveux peuvent être touchées. De ce fait, les symptômes peuvent être très divers.

Troubles de la sensibilité, troubles de l’équilibre, manque de force, difficultés de vision, troubles sphinctériens sont des symptômes habituels.


Plus récemment, une attention particulière s’est portée sur des symptômes dits invisibles à savoir les troubles cognitifs, tels que des difficultés de mémoire et de concentration, et la fatigue. Ces deux derniers symptômes pouvant être précoces sont susceptibles d’entraîner des répercussions importantes dans la vie quotidienne.

conséquences

de la sep

Les conséquences de la SEP sont très différentes d'une personne à l'autre

Elles peuvent être importantes y compris lorsque les symptômes sont invisibles. Elles peuvent être également minimes. L’évaluation du retentissement de la sclérose en plaques doit être comprise à l’aide de la classification internationale du handicap qui tient compte du déficit, de l’incapacité et du handicap qui en résulte.

Ces notions relativement abstraites revêtent en réalité le quotidien des patients.


  • Le déficit est la perte d’une fonction
  • L’incapacité la perte d’une activité qui résulte de la perte d’une fonction
  • Le handicap et le retentissement social


Ainsi, une jeune patiente avec une très discrète maladresse de la main aura un déficit mineur de la sensibilité. L’incapacité qui en résulte est celle d’avoir des difficultés à utiliser un clavier d’ordinateur. Le handicap qui en est la conséquence peut-être le licenciement ou l’inaptitude au travail si par exemple la patiente est secrétaire.

Ainsi, la « sévérité » de la maladie est propre à la vie de chacun. C’est dans ce contexte que sont évalués les patients et qu’ils sont pris en charge.

La façon de décrire la sclérose en plaque a évolué depuis 2014. On décrit toujours deux phases au cours de la sclérose en plaques : les phases rémittente et progressive. Néanmoins, ce schéma montre qu’une stabilisation de la phase progressive est envisageable.

Par ailleurs, au cours de ces 2 phases, il est possible d'avoir des poussées de la maladie, en particulier pendant la phase rémittente. On peut également observer des nouvelles anomalies sur l'IRM cérébrale.

Désormais, les nouvelles manifestations qu’elles soient cliniques ou radiologiques ont la même signification. On parle alors de sclérose en plaques active.


L'objectif général thérapeutique est donc d'obtenir une sclérose en plaques inactive, que le patient soit dans la phase rémittente ou la phase progressive de la maladie.

intervention du Pr CRéANGE

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